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le voyage en Grèce, vol. IX

Déjà qu’Athènes, c’est le bordel ; mais le Pirée, c’est vingt fois pire. Je vois guère que la zone industrielle d’Ostende qui puisse rivaliser.

Parkings infinis déserts, routes en terre, ouvriers et marins qui te matent comme c’est pas permis, barbelés rongés de rouille, capitaine de navire qui se fait prendre en stop par un Vespa pourri, douaniers qui ont l’air aussi cleans qu’un retraité sicilien, immeubles de verre de cinquante étages, graffitis satanistes à côté des églises, gosses qui jouent dans le caniveaux…





Un port, quoi, un « lieu ouvert de la halte transitoire », comme dirait le Foucault. Parce que faut bien dire que je pense plus à Foucault et à Cioran qu’aux gamins chantés par Melina Mercouri.

Et, même dans ce lieu improbable, la lumière de la Méditerranée, et puis Baudelaire, forcément, l’invitation et l’homme libre qui toujours chérira…

La hideur des polices ne remplacera jamais la beauté ensoleillée des corsaires.



Exarchia, rencard avec la belle de l’avion. Je souris à l’avance en pensant à notre dernière entrevue. Tiens, elle vient avec une copine.

Je rentre plus tôt que prévu.

Déjà que les Françaises j’ai du mal à comprendre, alors les descendantes de Pénélope…

Du coup, je pense très sérieusement à m’acheter à komboloï. Et puis non, merde.

Y a au moins un avantage, c’est que je ne me paume pas dans Athènes et que je chope deux jolis tags.


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